La 7ᵉ édition des Awards de la Bonne Gouvernance d’Abidjan rappelle que l’excellence managériale passe désormais par l’exemplarité et l’intégrité.
À l’heure où les économies africaines accélèrent leur transformation, l’exigence d’une gouvernance éthique s’impose comme un impératif stratégique incontournable. La récente cérémonie des Awards de la Bonne Gouvernance, organisée à Abidjan, a brillamment illustré cette tendance en distinguant des figures exemplaires du continent.
Des modèles d’intégrité à suivre
La consécration de Sa Majesté Tiémoko Yadé Coulibaly comme « Homme de l’Année » résonne particulièrement dans le milieu des affaires. Cet ancien cadre de la BCEAO, devenu chef traditionnel respecté, incarne parfaitement cette alliance entre compétence technique et leadership éthique. Son message à la jeunesse ivoirienne – valoriser l’honnêteté et cultiver l’intégrité – s’adresse directement aux futurs dirigeants d’entreprise.
Cette distinction, aux côtés d’autres personnalités du monde des affaires et des institutions, confirme une réalité : la bonne gouvernance ne se décrète pas, elle se construit quotidiennement par des actes justes, transparents et responsables.
L’éthique, nouveau levier de performance
Pour les entreprises contemporaines, adopter un management fondé sur l’éthique n’est plus un luxe mais une nécessité opérationnelle. Cette approche repose sur trois piliers fondamentaux : la transparence dans la gestion des ressources, la redevabilité des dirigeants envers l’ensemble des parties prenantes, et le respect scrupuleux des droits et intérêts de chacun.
L’exemplarité managériale devient ainsi un puissant catalyseur de performance et de confiance, créant un cercle vertueux qui bénéficie tant aux équipes internes qu’aux partenaires externes. Cette transformation des pratiques managériales répond à une demande croissante de responsabilisation des dirigeants.
Un atout compétitif face aux investisseurs
Dans le contexte d’émergence économique que connaît la Côte d’Ivoire, la bonne gouvernance constitue désormais un atout compétitif majeur pour attirer les investissements durables. Les critères ESG (environnement, social, gouvernance) occupent une place centrale dans les décisions d’investissement, faisant de la qualité de la gouvernance un indicateur clé de viabilité des projets.
Les valeurs de service, de justice et de responsabilité mises en avant lors de cette cérémonie démontrent qu’il est non seulement possible de concilier réussite économique et intégrité morale, mais que l’éthique constitue le socle même de la performance durable.
Un cap clair pour les managers
Pour les dirigeants d’aujourd’hui, cette évolution impose d’incarner un leadership fondé sur l’exemple, la rigueur et le respect des engagements. Former les équipes à ces valeurs, les intégrer dans la culture d’entreprise et les refléter dans chaque décision stratégique devient un levier majeur de succès à long terme.
Les Awards de la Bonne Gouvernance rappellent ultimement que l’excellence ne se mesure plus seulement en chiffres, mais aussi – et surtout – en valeurs partagées et respectées.
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