Plus de 450 jeunes formés dans les énergies renouvelables et l’intelligence artificielle témoignent d’une approche managériale innovante
La responsabilité sociale d’entreprise (RSE) connaît une transformation profonde en 2025, passant d’une approche philanthropique à une stratégie managériale intégrée. Le deuxième rapport de développement durable d’ENI Côte d’Ivoire, présenté le 3 septembre, illustre parfaitement cette évolution avec la formation de plus de 450 jeunes (50 stagiaires et 400 bénéficiaires des programmes Pro-Jeunes et Emplois durables) dans les domaines des énergies renouvelables et de l’intelligence artificielle.
Une vision stratégique du contenu local
Luca Faccenda, directeur général d’ENI Côte d’Ivoire, a positionné la formation comme l’héritage le plus précieux que l’entreprise souhaite laisser au pays : “L’héritage le plus précieux que nous voulons laisser à la Côte d’Ivoire dépasse le secteur énergétique : il se mesure en termes de personnes, de compétences locales acquises et de capacité à générer des opportunités stables et inclusives.”
Cette approche s’inscrit parfaitement dans les nouvelles tendances managériales de la RSE, où les entreprises intègrent la formation aux métiers d’avenir comme un pilier de leur stratégie de développement durable. Contrairement aux actions RSE traditionnelles, souvent déconnectées de l’activité économique, cette démarche créé une synergie directe entre les besoins de l’entreprise et le développement des compétences locales.
Des métiers d’avenir au cœur de la stratégie
Le choix des domaines de formation – énergies renouvelables et intelligence artificielle – révèle une compréhension fine des enjeux managériaux contemporains. Ces secteurs, identifiés comme étant parmi les plus prometteurs en termes d’emploi, connaissent une croissance exceptionnelle. Les métiers de la RSE, notamment ceux liés à la transition énergétique, sont d’ailleurs de plus en plus recherchés par les entreprises.
Cette orientation stratégique répond à plusieurs enjeux managériaux : anticiper les besoins futurs en compétences, créer un écosystème local qualifié capable de soutenir les projets de l’entreprise, et renforcer l’attractivité employeur dans un contexte où les talents recherchent des entreprises à impact positif.
Un modèle d’employabilité socialement responsable
L’approche d’ENI illustre le concept émergent d’employabilité socialement responsable (ESR), qui dépasse la simple formation pour créer une responsabilité sociale conjointe entre l’entreprise, les salariés et les institutions. Cette démarche s’appuie sur une logique d’employabilité tout au long de la vie, particulièrement pertinente dans un contexte de transformation rapide des métiers.
Les programmes Pro-Jeunes et Emplois durables s’inscrivent dans cette philosophie en proposant non seulement une formation technique, mais aussi un accompagnement vers l’insertion professionnelle. Cette approche globale répond aux défis posés par les transformations du système productif et les mutations du travail, particulièrement aigus dans le secteur énergétique.
Un impact social et environnemental mesurable
Au-delà de la formation, le rapport d’ENI démontre l’intégration réussie des trois piliers de la RSE. La décarbonisation du projet Baleine, la conservation de 14 forêts touchant plus de 300 000 personnes et le programme Clean Cooking bénéficiant à 750 000 personnes témoignent d’une approche systémique du développement durable.
Cette stratégie globale renforce la marque employeur de l’entreprise et sa capacité à attirer les talents, notamment les jeunes générations sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux. Les entreprises qui intègrent ainsi la RSE dans leur stratégie RH constatent une amélioration significative de leur attractivité et de leur rétention des talents.
L’avenir du management responsable
L’exemple d’ENI préfigure l’évolution du management vers des modèles plus intégrés, où la performance économique s’articule naturellement avec l’impact social et environnemental. Cette approche, qui fait de la formation un investissement stratégique plutôt qu’un coût, illustre parfaitement comment la RSE devient un levier de compétitivité et d’innovation managériale.
Dans un contexte où 54% des grandes entreprises françaises pratiquent déjà le mécénat de compétence, cette démarche d’ENI en Côte d’Ivoire pourrait inspirer d’autres entreprises à repenser leur approche de la formation et du développement des talents locaux comme piliers de leur responsabilité sociale.
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